L’isolement des personnes vivant seules
Cela fait maintenant 15 mois que la pandémie évolue en dents de scie. Chacun s’est adapté du mieux qu’il le pouvait. À la longue toutefois, c’est dur sur le moral et tenir le coup au quotidien représente un véritable défi.
Les personnes vivant seules ont dû composer avec la limitation des rencontres avec leurs proches et la perte de liens sociaux qui donnaient un sens à leurs journées. Hercule Boulanger a quitté la maison qu’il habitait depuis 65 ans.; Nancy Shepard s’est tournée vers le bridge en ligne; Lise Goad a mené à bien un projet de rénovation que la pandémie a rendu plus difficile à réaliser; Paul Kinnis, tout juste devenu résident permanent, a trouvé divers moyens de s’intégrer : cours de français, travail au centre de ski, bénévolat, corvées agricoles avec ses voisins.
Certes, depuis le strict confinement de la première vague, il y a eu un allègement des mesures sanitaires mais selon une courbe en yoyo du niveau d’alerte. Cela n’a pas vraiment eu d’impact sur la situation des personnes aînées vivant seules dont les contacts demeurent limités à une personne à la fois.
Une chance qu’il y a les livres, les casse-têtes, la télé, les jeux numériques, et parfois, une activité surprise comme le défilé poétique présenté dans le stationnement des Villas des Monts par le théâtre de la Dame de Cœur.
Plus la pandémie s’étire,
plus le nombre de pièces augmente
Les marionnettes géantes Éria et Terrenis