À quoi je sers ?

Une fois les arbres abattus, les branches brûlées, le colon doit encore essoucher sa terre s’il veut avoir de grands champs pour la culture des pommes de terre, des céréales ou du foin. Le travail est plus rapide s’il utilise la force d’un cheval ou d’un bœuf tirant un arrache-souche comme celui-ci. Debout à l’arrière, le cultivateur guide les mouvements de l’animal.

Récipient de cuivre ou de fonte, cylindrique et profond, dans lequel les pionniers faisaient bouillir les cendres produites par le brûlage des branches et des souches des arbres qu’ils coupaient. Ils obtenaient de la potasse, une substance aux multiples applications industrielles telles le lavage, le blanchissage et la teinture de la laine et du coton ou la fabrication du verre et de la porcelaine. Le prix de la potasse était très élevé au 19e siècle, ce qui encourageait les colons à en produire beaucoup. On disait alors de la potasse qu’elle était la monnaie des colons.

Cette herminette ou petite hache faisait partie du coffre à outils du tonnelier et du charpentier. Ils préparaient leurs planches avec cet outil au tranchant recourbé dont le fer est perpendiculaire au manche.

Cette grande vrille appelée tarière servait à percer des trous dans les grosses pièces de bois utilisées pour la construction de la maison ou de la grange. Les pièces étaient ensuite assemblées à l’aide de chevilles de bois. La tarière est l’ancêtre de notre perceuse électrique.

Le brassage ou barattage de la crème du lait permettait de produire du beurre. On plaçait la crème dans le baril de la baratte à beurre que l’on fermait solidement pour empêcher toute fuite. Avant de « battre le beurre », la ménagère extrayait le petit lait ou lait de beurre et s’en servait dans diverses recettes de pâtes ou de desserts.

Cette lampe à l’huile était suspendue à une poutre ou à un crochet fixé au mur. La mèche trempait dans l’huile ou la graisse fondue contenue dans le réservoir, la cire étant beaucoup trop coûteuse pour les colons. Cette lampe rudimentaire répandait une faible lumière. Les risques d’incendie étaient par contre élevés.

Le rabot est l’outil dont se servait le menuisier pour aplanir les surfaces de bois, faire des moulures et des rainures. Le tranchant, ou ciseau, taillé en biseau, c’est-à-dire en oblique, attaque le bois sous un angle de 45 degrés. Le terme varlope désigne le plus gros des rabots à poignée.

Instrument servant à labourer constitué d’un cadre sous lequel sont fixées des pointes ou des roulettes qu’un cheval ou un bœuf tirait afin de briser les mottes de terre ou d’enfouir les graines.

Ce moule à chandelles est formé de six petits tuyaux placés entre deux bandes de tôle. On versait dans ces tubes de la graisse animale fondue ou suif après avoir inséré une mèche par un trou percé dans la base du moule. Cette mèche était attachée à une tige de bois placée au-dessus du moule de sorte qu’elle restait tendue et retenue jusqu’à ce que le suif refroidisse et l’emprisonne.

Une vieille planche épaisse, deux tape-culs simples – les patins – suffisent à construire un toboggan. Plus la planche ou madrier est longue, plus le traîneau peut accueillir de jeunes passagers qui dévalent les pentes à grande vitesse. La course se termine dans un grand rire émanant des corps entremêlés des petits passagers.

Le maître-à-danser est un compas en fer forgé comportant deux branches mobiles pour mesurer le diamètre extérieur d’un objet ou le diamètre intérieur d’un tube ou d’un cylindre. Il est ainsi appelé parce que sa forme rappelle la silhouette d’un danseur ou d’une danseuse effectuant des pointes, les branches courbes du haut figurant les bras et celles du bas, les jambes.